Paparazzi
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 10/04/2006
| Sujet: Blue hotel Lun 10 Avr à 1:08 | |
| - Citation :
- Horrible ! La journée d’Archimedius a été tout simplement horrible ! Après une journée de rêve, celle-ci a été littéralement une journée d’enfer !
Archimedius se remémore que déjà de bon matin en prenant sa douche dans la cabine « 12 secondes », il avait retenu sa respiration un instant trop tard et avait inspiré une quantité d’eau projetée avec violence. Il avait failli étouffer et, sortant de sa cabine en toussant et en titubant, il s’était pris le pied dans le rebord. Le vol plané qu’il avait fait alors était digne d’une traversée de l’univers 14 en mode hyperespace. L’évier qui avait stoppé son vol lui avait éclaté la pommette droite et donné à son œil une couleur violacée que n’aurait pas renié un peintre surréaliste.
C’était le jour du fameux rendez-vous avec Lola. Il voulait lui consacrer toute la journée, paré de ses plus beaux atours. Déjà raté ! Comme moyen de séduction, il existait mieux qu’une gueule défoncée…
Dès qu’il avait commandé le plateau repas via l’InfoCom, ce même engin de malheur s’est mis à débiter des messages à la suite l’un de l’autre, d’une voix douce qui paraissait déplacée dans ce contexte. C’est que la guerre faisait rage dans l’univers 14 ! Son alliance était mise à mal par les puissants nFVSw qu’elle avait défiés un peu hâtivement et maladroitement.
Evidemment, l’urgence imposait de traiter tous ces messages en priorité. Vite, vite, il répondait. Vite, vite, il en envoyait de nouveaux. Sans cesse interrompu par de nouveaux rapports. Il avait l’impression de ne pas avancer. Et pourtant l’heure tournait, tournait… et le moment de la visite de Lola approchait à grands pas.
Une accalmie soudaine lui laissa le loisir de se jeter sur son repas. Froid, évidemment ! Cela n’améliora pas son humeur.
Mais tout cela lui importait peu, finalement, car il n’avait en tête qu’une seule idée : « Qu’importe, tout à l’heure je vois Lola ! »
Déjà, il l’imaginait entrant dans sa chambre d’hôtel. De longues jambes fuselées, une croupe du diable, une chute de reins creusée à souhait, un ventre plat, une longue chevelure noire, un teint légèrement hâlé, des yeux verts extraordinaires, des seins comme… (je ne trouve pas de mot assez éloquent), un nez que même Cléopâtre, ancienne souveraine de la planète Terre, lui envierait. Même ses orteils sont incomparables.
C’est à ce moment-là que l’InfoCom annonça : « Un message de mademoiselle Lola »
« Archimedius ! Fais quelque chose ! Avec cette guerre, les liaisons aériennes ne sont plus sûres ! J’ai trop peur de me faire enlever, si tu ne fais rien, je ne viens pas, c’est aussi simple que ça ! »
Ce message de Lola lui avait rappelé que, hélas, personne n’est parfait. Ce trésor de l’Olympe était affublé d’une voix stridente et terriblement désagréable !
Archimedius ne maîtrisait plus sa rage : « Qu’elle aille au diable cette péronnelle ! Me faire ça à moi, moi qui l’ai sortie d’où elle vient ! Elle me doit tout ! Si elle croit que je vais m’abaisser et la supplier, elle se trompe ! En plus, elle croit qu’il est en mon pouvoir d’arrêter la guerre d’un claquement de doigts. Evidemment, au vu du luxe et de la technologie que je me plais à déployer, elle a été éblouie, comme toutes les autres, et elle me croit bien plus puissant que je ne le suis…»
Ayant dit cela, il se plongea dans une longue série de communications via l’InfoCom. Messages cryptés avec ses chefs, avec ses équipiers, missives à certains ennemis pour lesquels il avait du respect. Il lui était particulièrement difficile de se tenir au courant alors qu’il n’était pas sur les lieux de l’action.
Il était dans un état proche de la crise de nerfs et de l’épuisement quand lui parvint un message très bref mais d’une importance surpassant tous ceux qu’il avait reçus en cette journée maudite : « Paix ! »
Il s’acharna alors à savoir comment, pourquoi, par qui… Au fil du temps, il était de plus en plus persuadé qu’il avait loupé quelque chose, qu’il ne saisissait pas tous les tenants et aboutissants. Des choses avaient eu lieu sans qu’il en soit informé, il en était sûr maintenant. Et cela le vexa. Et il fut honteux de ne pas avoir été au bon endroit au bon moment.
Il pensa alors qu’il était temps d’envoyer un message public pour informer les uns et les autres, amis et ennemis. Et en particulier Trebor Coleman qui lui avait accordé son attention et Il commendatore, diplomate des nFVSw. La réponse dans notre prochain numéro Vois ça est un magasine à parution chaotique. Il est impossible de s'y abonner | |
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Paparazzi
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 10/04/2006
| Sujet: Archi 2 le retour Lun 10 Avr à 1:35 | |
| Crescendo
Archi commençait très mal sa journée, il se jeta dans son Jakusi mais avait oublié que la veille il l'avait utilisé pour sa grande frites partie made in belgique. Une fois dans l'huile bouillante il comprit qu'il ne fallait pas utiliser son jakusi pour faire des frites. Comme dit l'adage :"Archi bouillu, archi foutu".
Archi sorti encore tout fri de son bain et se retourna le pied dans un piège à ours qu'il avait oublié de ranger après son activité bricolage du matin.
Archi termina sa course dans le pupitre de commande de son vaisseau et enclencha l'hyper-vitesse Il eu à peine le temps de pousser le bouton de sécurité pour que son vaisseau retrofreine et l'envoie se pulvériser dans le mur de clous de sa chambre.
La journée commençait vraiement très mal
Le répondeur fonctionna :" allo c'est Lola, tu n'as pas oublié notre rendez vous à l'hotel ?" Archi ne l'avait pas oublié, mais d'autres obligations sataniques l'acaparaient.
Une guerre, l'apocalypse avait commencé. Puis tout à coup, plus rien, le néant. Archi se réveilla, avec un énorme mal de tête, avec un petit bruit de marteau piqueur à l'intérieur de sa boite cranienne déjà abîmée, où était il ? que faisait il là ? qui était la créature cachée sous les couvertures une chose est sur il avait mal, et pas qu'à la tête...
Le répondeur fonctionna à nouveau, c'était Baal :"eh archi tu déconnes, la guerre est finie, l'apocalypse est achevée, la bête est partie se coucher". Archi tourna la tête vers la chose qui se trouvait allongée à côté et ne pu s'empêcher de penser à la phrase de baal, la bête est partie dormir...
la question était posée, qui se trouvait là à côté de lui ? il ne restait qu'à poser la réponse...
Question subsidiaire : que s'était il passé cette nuit pendant l'apocalypse ? | |
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